Flux et signalétique dans les espaces publics – Tour Montparnasse

Flux et signalétique dans les espaces publics – Tour Montparnasse

Flux et signalétique dans les espaces publics – Tour Montparnasse

Dans le cadre du projet de rénovation de la Tour Montparnasse, L’étude des flux doit permettre de poser les bases d’une signalétique adaptée à la nouvelle configuration du parvis, pour une circulation fluide et informée vers les espaces publics différenciés de la Tour ainsi que le repérage facile des circulations dans la Tour.

Les utilisateurs de la Tour et les rythmes

Les paramètres de nombre d’occupants des bureaux sont retenus d’après le programme
o    Nombre maximal d’occupants dans la Tour 7900 personnes
o    L’absentéisme réduit le nombre courant d’occupants de la Tour. Il est évalué à 22 %. Soit un nombre courant de 6320 personnes quotidiennes

Les rythmes de fonctionnement
o    L’heure de pointe des arrivées est établie de 8h30 à 9h30, pendant laquelle le flux est unidirectionnel vers les bureaux.
o    Une heure de pointe croisée 12h à 14 h au moment des repas qui occasionne le croisement des flux dans entrants et sortants
o    Des sorties de bureaux étalées entre 17 et 19 h
o    En soirée, la fréquentation se limite aux accès à l’Hôtel et aux espaces du sommet de la Tour (restaurant, séminaires et serre)

Principes signalétiques

Pour assurer le guidage des usagers piétons vers leur destination on prendra en compte les principes suivants : l’usager est guidé, inconsciemment, par une carte cognitive de son environnement construite à partir des signes perçus au cours de sa route. Ces signes sont principalement visuels

o    Marqueurs du paysage : la Tour, les plates-bandes, la gare, les pavillons
o    Marqueurs visuels perceptibles à distance associés à des ambiances et activités
o    Zones hors flux visibilisées par la possibilité de s’y asseoir (téléphone-discussion)
o    Plate forme Bus (attente – localisation imposée)
o     Zones commerciales  visibilisées par la vitrine, la couleur, le fronton
o    Signaux et signalétique

mais l’ensemble des sens participe à la carte cognitive et à l’orientation des déplacements :

o    Ombre / soleil, zones froides ou chaudes
o    Environnement sonore
o    Qualité/granulosité du sol
o    Etc…

Le piéton s’appuie sur cet ancrage environnemental intuitif, pour construire un trajet vers sa destination, modulé par ses interactions avec les autres usagers.

Le rôle de la signalétique est d’aider l’usager vers la destination en accompagnant et en renforçant les informations perçues dans l’environnement.
A l’intérieur, en l’absence de repères topo-géographiques, l’enjeu de la signalétique est de créer une organisation de l’espace cohérente avec les besoins de la carte cognitive et l’organisation des espaces.

Le système signalétique doit permettre à l’usager
o    De savoir où il est
o    De préciser sa destination finale
o    De connaître le chemin pour y accéder et la possibilité de le suivre
o    De savoir qu’il est arrivé à destination

On prendra en compte 3 niveaux
o    Les repères visuels (landmarks) qui permettent le positionnement global
o    Les points de décision sont les zones, sur le trajet du piéton, où il doit faire des choix entre plusieurs directions.
o    Le guidage, qui permet de savoir que l’on est bien sur le chemin que l’on a décidé de prendre

Le système signalétique doit adopter un fonctionnement hiérarchisé et un dévoilement progressif des informations. Chaque point de signalétique doit apporter l’information suffisante pour rejoindre le prochain point de décision

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