Fréquence et impact des TMS en entreprise

Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) sont l’une des pathologies professionnelles les plus courantes en France. Ils touchent une proportion importante de la population active, et représentent un enjeu majeur de santé publique et de gestion des risques professionnels. Voici un état des lieux sur la fréquence des TMS dans les entreprises françaises, basé sur des études récentes, des statistiques officielles, et des données issues de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) et d’autres sources pertinentes.

  1. Fréquence des TMS en France

Les TMS concernent principalement les muscles, tendons, articulations et nerfs, et sont souvent associés à des postures contraignantes, des gestes répétitifs ou des efforts physiques intenses. Les chiffres sur la fréquence des TMS en France révèlent une situation préoccupante :

  • Près de 9 salariés sur 10 sont exposés aux risques de TMS : Selon une étude de l’INRS menée en 2020, environ 87% des salariés sont exposés à des risques de TMS, que ce soit dans le cadre de gestes répétitifs, de postures contraignantes ou de manutention de charges lourdes.
  • Taux de prévalence des TMS : Selon les données de l’INRS et de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), environ 1 salarié sur 3 (soit près de 30 à 40% des travailleurs) souffre de symptômes liés à des TMS. Ces chiffres incluent des douleurs de faible intensité mais aussi des troubles plus graves nécessitant des soins médicaux.
  • TMS et absence au travail : Les TMS sont l’une des premières causes d’absentéisme pour maladie en France. Selon l’INRS, environ 3 millions de journées de travail sont perdues chaque année en raison de pathologies liées aux TMS. Ces affections sont responsables de nombreux arrêts de travail, parfois prolongés, et peuvent avoir un impact significatif sur la productivité des entreprises.
  • L’impact sur les arrêts de travail : Selon les données de l’Assurance Maladie, les TMS représentent près de 87% des maladies professionnelles reconnues, et sont responsables de 60% des accidents du travail dans les secteurs les plus exposés (industriels, du bâtiment, etc.).
  1. Les secteurs les plus touchés par les TMS

Certaines professions sont particulièrement exposées aux risques de TMS en raison de leurs conditions de travail (gestes répétitifs, postures statiques, efforts physiques, etc.). Les secteurs les plus touchés sont :

  • Les secteurs de la santé et médico-social : Les infirmiers, aides-soignants, médecins, et autres professionnels de santé sont fortement exposés aux risques de TMS, en raison des tâches répétitives (mouvements de bras, manipulations de patients, etc.) et des postures contraignantes (se pencher, soulever des charges lourdes). Une étude de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie a estimé que près de 50% des professionnels de santé sont affectés par des TMS.
  • Le secteur de la construction : Les travailleurs du bâtiment, notamment ceux qui manipulent des matériaux lourds, adoptent souvent des postures contraignantes et effectuent des gestes répétitifs (soulever, pousser, tirer). Les TMS lombaires et les douleurs dorsales sont particulièrement courantes dans ce secteur.
  • Le secteur industriel et logistique : Les employés dans les usines, les entrepôts, et les plateformes logistiques, qui effectuent des gestes répétitifs (assemblage, manutention de charges, etc.), sont également très exposés aux TMS. Les troubles du dos, les tendinites, et les syndromes du canal carpien sont fréquents.
  • Le secteur tertiaire et le travail de bureau : Bien que moins exposé à la manutention de charges lourdes, le secteur administratif et tertiaire (employés de bureau, opérateurs de saisie, etc.) est également touché par les TMS, notamment les douleurs cervicales, les troubles du dos et les syndromes du canal carpien, liés à la position assise prolongée devant un écran et à la répétition des gestes (souris, clavier, etc.).
  • Commerce et services : Les caissiers, serveurs, et autres travailleurs du secteur des services sont également exposés aux TMS en raison des postures statiques et des gestes répétitifs associés à leur travail quotidien.
  1. Les types de TMS les plus fréquents

Les types de troubles musculo-squelettiques les plus fréquents varient selon les secteurs d’activité et les types de tâches effectuées. Parmi les plus courants, on trouve :

  • Les lombalgies (douleurs dans le bas du dos) : Ce sont les TMS les plus fréquents en France, surtout dans les secteurs où il y a des efforts de manutention de charges ou des postures de travail pénibles.
  • Les tendinites : Les tendinites touchent particulièrement les articulations du poignet, du coude, de l’épaule et du genou. Elles sont courantes dans les métiers nécessitant des gestes répétitifs (par exemple, dans les secteurs de l’industrie et du montage).
  • Les troubles du canal carpien : Ces troubles affectent les poignets et les mains et sont souvent liés aux mouvements répétitifs des mains (saisie informatique, travail sur des machines, etc.).
  • Les douleurs cervicales et dorsales : Elles sont particulièrement fréquentes chez les travailleurs de bureau, en raison de la posture assise prolongée et de l’utilisation répétée du clavier et de la souris.
  • Les douleurs articulaires et musculaires : En particulier les douleurs liées aux postures contraignantes (ex. : flexion prolongée des bras ou du dos, travail debout pendant de longues heures).
  1. Les conséquences des TMS pour les salariés et les entreprises

Les conséquences des TMS sont multiples, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises :

  • Pour les salariés : Les TMS peuvent entraîner des douleurs chroniques, une perte de mobilité, et une incapacité à effectuer certaines tâches. Les salariés peuvent être contraints de réduire leur activité professionnelle, voire d’être mis en arrêt de travail. Les conséquences à long terme incluent également des risques de dépression ou d’anxiété dues à la douleur persistante et à la diminution de la qualité de vie.
  • Pour les entreprises : Les TMS génèrent un coût économique important, à la fois en termes d’absentéisme, de baisse de productivité, et de frais médicaux. En plus de l’impact direct sur les performances de l’entreprise, les TMS peuvent également nuire à l’image de l’entreprise et entraîner des coûts liés à l’indemnisation des salariés et aux actions de prévention.
  1. Les mesures de prévention des TMS

Face à l’ampleur des TMS dans les entreprises françaises, plusieurs mesures de prévention sont recommandées par l’INRS et l’ANACT :

  • Amélioration de l’ergonomie des postes de travail : Adapter les équipements, les outils et l’organisation du travail pour éviter les gestes répétitifs et les postures contraignantes. Par exemple, en modifiant les chaises, les bureaux, les postes de travail, ou encore en introduisant des dispositifs d’aide à la manutention des charges.
  • Formation des salariés : Sensibiliser les travailleurs aux bonnes pratiques, comme l’adoption de postures correctes, la gestion de la charge de travail et la prise de pauses régulières.
  • Utilisation d’équipements adaptés : Des outils ergonomiques, des équipements de levage, des protections pour les mains, etc., peuvent aider à réduire le risque de blessures.
  • Amélioration de l’organisation du travail : Alterner les tâches, éviter les efforts prolongés dans une même position, et permettre une certaine autonomie dans la gestion des tâches quotidiennes.

Les TMS représentent un problème de santé majeur dans les entreprises françaises, affectant un grand nombre de salariés, avec des conséquences considérables en termes de santé et de coûts économiques.

Les efforts de prévention, qu’ils soient organisationnels, ergonomiques ou éducatifs, sont essentiels pour réduire la fréquence des TMS et améliorer la qualité de vie au travail.

Fréquence et impact des TMS en entreprise

Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) sont l’une des pathologies professionnelles les plus courantes en France. Ils touchent une proportion importante de la population active, et représentent un enjeu majeur de santé publique et de gestion des risques professionnels. Voici un état des lieux sur la fréquence des TMS dans les entreprises françaises, basé sur des études récentes, des statistiques officielles, et des données issues de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) et d’autres sources pertinentes.

  1. Fréquence des TMS en France

Les TMS concernent principalement les muscles, tendons, articulations et nerfs, et sont souvent associés à des postures contraignantes, des gestes répétitifs ou des efforts physiques intenses. Les chiffres sur la fréquence des TMS en France révèlent une situation préoccupante :

  • Près de 9 salariés sur 10 sont exposés aux risques de TMS : Selon une étude de l’INRS menée en 2020, environ 87% des salariés sont exposés à des risques de TMS, que ce soit dans le cadre de gestes répétitifs, de postures contraignantes ou de manutention de charges lourdes.
  • Taux de prévalence des TMS : Selon les données de l’INRS et de la CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie), environ 1 salarié sur 3 (soit près de 30 à 40% des travailleurs) souffre de symptômes liés à des TMS. Ces chiffres incluent des douleurs de faible intensité mais aussi des troubles plus graves nécessitant des soins médicaux.
  • TMS et absence au travail : Les TMS sont l’une des premières causes d’absentéisme pour maladie en France. Selon l’INRS, environ 3 millions de journées de travail sont perdues chaque année en raison de pathologies liées aux TMS. Ces affections sont responsables de nombreux arrêts de travail, parfois prolongés, et peuvent avoir un impact significatif sur la productivité des entreprises.
  • L’impact sur les arrêts de travail : Selon les données de l’Assurance Maladie, les TMS représentent près de 87% des maladies professionnelles reconnues, et sont responsables de 60% des accidents du travail dans les secteurs les plus exposés (industriels, du bâtiment, etc.).
  1. Les secteurs les plus touchés par les TMS

Certaines professions sont particulièrement exposées aux risques de TMS en raison de leurs conditions de travail (gestes répétitifs, postures statiques, efforts physiques, etc.). Les secteurs les plus touchés sont :

  • Les secteurs de la santé et médico-social : Les infirmiers, aides-soignants, médecins, et autres professionnels de santé sont fortement exposés aux risques de TMS, en raison des tâches répétitives (mouvements de bras, manipulations de patients, etc.) et des postures contraignantes (se pencher, soulever des charges lourdes). Une étude de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie a estimé que près de 50% des professionnels de santé sont affectés par des TMS.
  • Le secteur de la construction : Les travailleurs du bâtiment, notamment ceux qui manipulent des matériaux lourds, adoptent souvent des postures contraignantes et effectuent des gestes répétitifs (soulever, pousser, tirer). Les TMS lombaires et les douleurs dorsales sont particulièrement courantes dans ce secteur.
  • Le secteur industriel et logistique : Les employés dans les usines, les entrepôts, et les plateformes logistiques, qui effectuent des gestes répétitifs (assemblage, manutention de charges, etc.), sont également très exposés aux TMS. Les troubles du dos, les tendinites, et les syndromes du canal carpien sont fréquents.
  • Le secteur tertiaire et le travail de bureau : Bien que moins exposé à la manutention de charges lourdes, le secteur administratif et tertiaire (employés de bureau, opérateurs de saisie, etc.) est également touché par les TMS, notamment les douleurs cervicales, les troubles du dos et les syndromes du canal carpien, liés à la position assise prolongée devant un écran et à la répétition des gestes (souris, clavier, etc.).
  • Commerce et services : Les caissiers, serveurs, et autres travailleurs du secteur des services sont également exposés aux TMS en raison des postures statiques et des gestes répétitifs associés à leur travail quotidien.
  1. Les types de TMS les plus fréquents

Les types de troubles musculo-squelettiques les plus fréquents varient selon les secteurs d’activité et les types de tâches effectuées. Parmi les plus courants, on trouve :

  • Les lombalgies (douleurs dans le bas du dos) : Ce sont les TMS les plus fréquents en France, surtout dans les secteurs où il y a des efforts de manutention de charges ou des postures de travail pénibles.
  • Les tendinites : Les tendinites touchent particulièrement les articulations du poignet, du coude, de l’épaule et du genou. Elles sont courantes dans les métiers nécessitant des gestes répétitifs (par exemple, dans les secteurs de l’industrie et du montage).
  • Les troubles du canal carpien : Ces troubles affectent les poignets et les mains et sont souvent liés aux mouvements répétitifs des mains (saisie informatique, travail sur des machines, etc.).
  • Les douleurs cervicales et dorsales : Elles sont particulièrement fréquentes chez les travailleurs de bureau, en raison de la posture assise prolongée et de l’utilisation répétée du clavier et de la souris.
  • Les douleurs articulaires et musculaires : En particulier les douleurs liées aux postures contraignantes (ex. : flexion prolongée des bras ou du dos, travail debout pendant de longues heures).
  1. Les conséquences des TMS pour les salariés et les entreprises

Les conséquences des TMS sont multiples, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises :

  • Pour les salariés : Les TMS peuvent entraîner des douleurs chroniques, une perte de mobilité, et une incapacité à effectuer certaines tâches. Les salariés peuvent être contraints de réduire leur activité professionnelle, voire d’être mis en arrêt de travail. Les conséquences à long terme incluent également des risques de dépression ou d’anxiété dues à la douleur persistante et à la diminution de la qualité de vie.
  • Pour les entreprises : Les TMS génèrent un coût économique important, à la fois en termes d’absentéisme, de baisse de productivité, et de frais médicaux. En plus de l’impact direct sur les performances de l’entreprise, les TMS peuvent également nuire à l’image de l’entreprise et entraîner des coûts liés à l’indemnisation des salariés et aux actions de prévention.
  1. Les mesures de prévention des TMS

Face à l’ampleur des TMS dans les entreprises françaises, plusieurs mesures de prévention sont recommandées par l’INRS et l’ANACT :

  • Amélioration de l’ergonomie des postes de travail : Adapter les équipements, les outils et l’organisation du travail pour éviter les gestes répétitifs et les postures contraignantes. Par exemple, en modifiant les chaises, les bureaux, les postes de travail, ou encore en introduisant des dispositifs d’aide à la manutention des charges.
  • Formation des salariés : Sensibiliser les travailleurs aux bonnes pratiques, comme l’adoption de postures correctes, la gestion de la charge de travail et la prise de pauses régulières.
  • Utilisation d’équipements adaptés : Des outils ergonomiques, des équipements de levage, des protections pour les mains, etc., peuvent aider à réduire le risque de blessures.
  • Amélioration de l’organisation du travail : Alterner les tâches, éviter les efforts prolongés dans une même position, et permettre une certaine autonomie dans la gestion des tâches quotidiennes.

Les TMS représentent un problème de santé majeur dans les entreprises françaises, affectant un grand nombre de salariés, avec des conséquences considérables en termes de santé et de coûts économiques.

Les efforts de prévention, qu’ils soient organisationnels, ergonomiques ou éducatifs, sont essentiels pour réduire la fréquence des TMS et améliorer la qualité de vie au travail.

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